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Ressources humaines - Page 11

  • L’hôtellerie low cost débarque en Europe

    Après la Malaisie et l’Indonésie, TuneHotels.com part à l’assaut de le la Grande-Bretagne et de sa capitale.

    La direction du groupe assure en effet qu’à l’occasion de l’ouverture de son premier hôtel à Londres, le TuneHotel Westminster, elle met sur le marché 1000 chambres à 1 penny la nuit. Les réservations seront possibles à partir du 29 juin sur le site tunehotels.com pour des séjours en juillet et août. Mark Lankester, CEO du groupe explique : "Il y a tant d’autres manières de dépenser son argent à Londres, voila pourquoi nous encourageons les clients à ne payer que pour ce qui les intéresse dans une chambre d’hôtel, à savoir un lit confortable pour bien dormir. Pourquoi payer pour des choses qu’ils n’utilisent pas".  Rappelons que chez TuneHotels, tout est en supplément. Sur le modèle low cost, cette filiale du groupe Tune, également propriétaire de la compagnie à bas coût Air Asia, facture donc aux clients qui le souhaitent : Internet, les chaînes de télé câblées et même les serviettes de toilettes dans les salles de bain. Après cette opération de promotion, le Tune Hotel Westminster sera accessible à partir de 35£ par nuit. Et tout au long de l’année, certaines chambres seront même régulièrement proposées à 9£ par nuit. Notez que le TuneHotels.com-Westminster est la première des 15 unités que le groupe prévoit d’ouvrir à Londres et sa périphérie d’ici 2017. On dirait bien que l’hôtel low cost débarque en Europe.

    Source : le quotidien du tourisme

  • Analyse sectorielle/ Hôtellerie et loisirs

    hotellerie.jpg(AOF) - Contexte. Selon l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), le tourisme mondial a enregistré une croissance de 6% au premier trimestre 2010, bénéficiant d'un meilleur contexte économique mondial. En 2009 les dépenses réalisées à l'étranger par les touristes chinois ont été, pour la première fois, supérieures à celles des touristes français. La Chine ravit ainsi à la France la quatrième place du Top 10 mondial des dépenses touristiques. Ces dernières ont bondi de 21% pour les Chinois, à 43,7 milliards de dollars en 2009. Les dépenses des Français ont, elles, baissé à 38,9 milliards, contre 43,1 milliards en 2008. En revanche, les trois pays qui attirent le plus de touristes sont toujours la France, devant les Etats-Unis et l'Espagne. 74 millions de touristes étrangers ont visité notre pays, ce chiffre étant en recul de 6% par rapport au record de l'année 2008. Cette tendance provient essentiellement de la diminution de la clientèle se déplaçant pour affaires (-10%). Les touristes en provenance du Royaume-Uni et d'Espagne, deux pays extrêmement touchés par la crise des « subprime », ont été beaucoup moins nombreux l'an dernier en France, en chute respectivement de 17,3% et 10,2%. Globalement, le nombre d'Européens s'étant rendus en France l'an passé a baissé de 7%. Le nombre de voyageurs en provenance d'Amérique du Nord, s'est replié de 8%, tandis que ceux en provenance de Chine et du Japon ont mieux résisté (respectivement -4% et -3%).

    Perspectives et enjeux. Pour le moment, l'activité du tourisme mondial est portée par les marchés émergents, comme le Brésil, l'Inde, la Chine, la Corée ou la Malaisie. L'OMT estime que la crise économique en Europe menace la reprise du secteur, déjà très fragile. Le secteur a subi un recul de son activité de 4% l'an passé. La situation économique en Europe est d'autant plus importante que ce continent constitue le premier marché touristique mondial. L'OMT s'inquiète notamment du chômage élevé et de déficits ainsi que d'un endettement élevé en Europe. Cette organisation se veut donc « prudemment optimiste » pour l'avenir. L'OMT continue à tabler sur une croissance de 3% à 4% du tourisme en 2010 et sur un flux de 1,6 milliard de touristes internationaux dans le monde en 2020. Le secteur touristique européen a déjà subi des pertes de 1,72 milliard d'euros provoquées par l'éruption du volcan Eyjafjöll en Islande. Uniquement en France, la paralysie du transport aérien a coûté environ 500 millions d'euros à l'industrie touristique, selon le cabinet Protourisme.

    Pour Comprendre. Le marché de l'hôtellerie-loisirs regroupe les activités de l'hébergement, des voyages (agences, tour-opérateurs) et des attractions (parcs de loisirs, casinos, équipements). La clientèle visée est soit une clientèle de particuliers soit une clientèle de professionnels (tourisme d'affaires). Ce secteur cyclique est sensible aux évènements géopolitiques (comme les attentats du 11 septembre 2001), à la conjoncture économique, à l'internationalisation des échanges, et à l'évolution des taux de change.

    Copyright 2010 AOF

  • TemptingPlaces.com : «Entreprise de l’année 2010»

    -1.jpgLe réseau Entreprendre Paris et le magazine Le Nouvel Entrepreneur récompensent TemptingPlaces.com pour l’originalité de son concept et son offre dédiée aux boutique-hôtels. Laurence Onfroy, fondatrice de TemptingPlaces.com, a été élue lauréate 2010 du réseau Entreprendre Paris, une association privée de soutien à la création et d’aide au développement des entreprises présidée par Gonzague de Blignières et dirigée par Hugues Franc. Ce site internet offre une collection de plus de 80 boutique-hôtels dans le monde. La cérémonie de la remise de prix aura lieu fin juin sur le plateau de la webTV du magazine.

     



  • La dictature de la trésorerie

    treso.jpgLes derniers mois ont été dans beaucoup d’hôtels et de chaînes, ceux des artistes de la finance. D’un coup de baguette magique sous forme d’un stylo rouge ils ont supprimé des dépenses prévues au budget en rayant d’un trait rageur tel investissement, en supprimant avec audace le remplacement de tel outil de production usé par un tel plus moderne, en épargnant même sur le papier du personnel puisque telle position ne sera pas remplacée au départ d’un salarié.

    Par moment cela me donne l’impression d’avoir affaire à quelqu’un qui en hiver couperait le chauffage… et se retrouverait mort de froid au printemps.

    Certaines directions de chaînes ont demandé à leurs hôtels de baisser d’un degré la température de l’eau de la piscine, de réduire en partie l’éclairage, ou même de « limiter » leurs prestations gastronomiques.

    Pour ma part j’estime que le fait de se concentrer uniquement sur une diminution  des dépenses en temps de crise, peut avoir de graves conséquences sur le futur et la viabilité d’une entreprise à moyen terme. Surtout si cela se fait au détriment de la qualité.

    Pourtant, réduire les coûts apparait dans bien des cas comme la solution privilégiée. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle est très facile à mettre en œuvre, qu’elle apporte des effets immédiats et mesurables et qu’elle fait prendre moins de risques à priori au « Manager ». En effet cela demande moins d’efforts de reporter aux calendes grecques un investissement pourtant nécessaire, de supprimer la campagne de publicité locale initialement prévue pour accroître sa notoriété ou de licencier un employé pour raisons économiques, que de mettre en œuvre une nouvelle stratégie de conquête de parts de marché, d’améliorer la qualité pour le client en modernisant ses chambres ou d’investir dans la formation du personnel afin d’offrir une qualité de service supérieure. Agir de manière proactive afin de se démarquer par rapport à ses concurrents et travailler à offrir une prestation de qualité est effectivement plus long, plus difficile et représente un effort de longue haleine. Peu de dirigeants sont prêts à effectuer cet effort et estiment bien souvent qu’ils en ont fait assez en mettant en œuvre un programme de réduction des frais d’exploitation.

    Comprenons-nous bien : Une gestion rigoureuse des coûts est un élément essentiel et élémentaire quand il s’agit d’assurer la pérennité d’une entreprise. Mais cela ne peut et ne doit pas être le seul ! Ne croyez surtout pas qu’il suffit de supprimer des dépenses afin de sauver durablement un hôtel dans la tourmente.

    Non, pour s’en sortir de manière efficace il faut faire preuve d’initiative, trouver de nouveaux marchés, offrir de nouveaux produits, attirer à l’aide d’une communication innovante de nouveaux clients, chercher les niches qui feront de nous des spécialistes dans nos domaines respectifs.

    Et pour cela, pour mettre en œuvre ces nouvelles idées et conquérir la place qui vous revient de droit vous avez besoin d’employés bien formés et motivés par les perspectives que vous leurs offrez. Et ces employés-là vous ne les trouverez probablement pas dans une entreprise dont le seul objectif est d’améliorer la trésorerie à court terme en évitant toute dépense.

    En ce sens il est essentiel de renégocier avec votre banque, si besoin est, les conditions de prêts qui vous ont été octroyés, d’assurer le financement des investissements prévus, de veiller à la liquidité de l’entreprise et de dépenser avec modération.

    Mais il est primordial de faire preuve de dynamisme, de s’associer éventuellement avec un ex-concurrent et pourquoi pas de profiter de certaines opportunités qui vous permettront d’élargir votre horizon par le biais d’acquisitions judicieuses, de s’agrandir afin de profiter d’économies d’échelle, de proposer des associations plus ou moins inhabituelles et originales, puis finalement d’attirer autour de vous les meilleures équipes parce que vous leur offrez une vision et que vous ne raisonnez pas uniquement à court terme.

    Si vous ne le connaissez pas encore, je vous conseille de visionner sur internet le clip des « Felsenputzer » (www.myswitzerland.com), où vous ferez connaissance avec une équipe spécialisée dans le nettoyage des rochers de haute montagne dans le but d’offrir aux touristes un séjour impeccable, dans ce pays réputé pour sa propreté et son exactitude.

    Car la Suisse a également été touchée par la récession mondiale de  2009, mais l’organe fédéral en charge du tourisme a agi de manière exemplaire afin de promouvoir la destination « Suisse » avec humour, efficacité, une présence accrue sur les foires de tourisme au niveau international, des campagnes de mailings, des publicités dans la presse (Le Monde en France et bien d’autres), la présentation des spécialités culinaires du pays dans les trains en provenance d’Allemagne par exemple, etc., etc. Des efforts qui vont certainement payer sur le long terme et un modèle à suivre (sans le copier s.v.p.).

    Honnêtement : Quelles sont aujourd’hui les exploitations/entreprises qui emploient autant d’énergie à préparer l’avenir de manière proactive qu’à diminuer leurs coûts actuels ?

    La vôtre en fait-elle partie ?

    Alors, Félicitations !

    Pascal Muller
    Area Manager RAMADA Hotels Switzerland